19 août 1944: attaque de la 11ème Panzer Division et tragédie du groupe FRANCE LORRAINE à Coustellet

27 août 2014

Notre Association des CVR de Vaucluse et son drapeau étaient présents ce dimanche 24 août 2014 à 18h au monument aux Morts du Groupe FRANCE LORRAINE à Coustellet pour la commémoration du 70ème anniversaire des combats du 19 août 1944.

Les membres du Groupe Franc Kléber de Lagnes, Madame Mireille Garcin et Messieurs Max Lombard et Hubert Vicari déposèrent la gerbe de l'Association. Puis, Monsieur Max Lombard accompagné de Monsieur Jean-Michel Bourge procédérent à l'appel des noms des 12 Résistants morts pour la France. Cette cérémonie du 70ème anniversaire s'est terminée par l'hymne national interprété par la Fraternelle Oppédoise.

L'historique:

Le samedi 19 août 1944, les F.T.P.F des monts de Vaucluse et du Lubéron cantonnés dans les environs de Bonnieux et à la Roche d’Espeil reçoivent l’ordre de verrouiller le carrefour de Coustellet (RN 100-D2) et d’assurer la protection de ce village.

Après avoir essuyé une attaque de la Luftwaffe, le détachement F.T.P.F se positionne enfin vers 20h au carrefour de Coustellet : 2 mitrailleuses sont immédiatement mises en batterie, l’une pointée vers Cavaillon et l’autre vers la route d’Avignon.

A la nuit tombée, deux automitrailleuses devançant quelques chars de la 11^ème Panzer Division (en provenance de Toulouse) arrivent de l’ouest et se dirigent sur le barrage F.T.P.F.

Les Résistants ouvrent le feu et stoppent l’automitrailleuse de tête. La deuxième automitrailleuse est touchée à son tour et les F.T.P.F. attaquent les blindés à la grenade.

Les troupes allemandes tentent alors d’encercler le dispositif par le nord. Les F.T.P.F. décrochent et se replient vers l’est en cheminant entre la RN 100 et la voie ferrée.

Une automitrailleuse allemande réussit malgré tout à contourner le barrage et fait face à un autocar F.T.P.F. du groupe France-LORRAINE venu en soutien.

Le bilan est lourd pour la Résistance : 8 Résistants parviennent à s’enfuir dans la nuit alors que 12 de leurs camarades sont tués, ils s’appelaient : François Barbaroux, Antoine Brunet, Maurice Delannoy, Gaston Delestic, Jacques Claron, Henri Combes, François Laurent, Henri Liotard, Paul Molinas, Jean Naville, Riccard Pozzo et Georges Rambaud.